Avec une attention toujours plus grande portée à l’image et à la recherche de la « perfection » du corps, pour de nombreuses personnes, les traitements cosmétiques non chirurgicaux sont devenus une partie normale de leur régime de beauté. Ces dernières années, le nombre de traitements cosmétiques non chirurgicaux effectués dans tout le Royaume-Uni a fortement augmenté.


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Les procédures autrefois perçues comme exotiques sont désormais familières dans la rue, avec des salons et des bars à ongles qui proposent des procédures telles que l’amélioration des lèvres, le remplissage de derma et les injections de botox. Toutefois, la familiarité qui accompagne cette « normalisation » masque des problèmes potentiellement graves aux conséquences juridiques importantes, mettant en danger les clients et les entreprises.

L’industrie de la chirurgie esthétique a estimé les revenus du Royaume-Uni à 3,6 milliards de livres sterling, les traitements non chirurgicaux tels que les produits de remplissage et le botox représentant neuf des dix procédures effectuées.

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Toutefois, le cadre juridique actuel présente une lacune peu connue : les professionnels non médicaux peuvent effectuer des procédures cosmétiques non chirurgicales en dehors du régime réglementaire. Les risques pour les consommateurs sont évidents, on estime qu’en 2019, plus de 80 % des plaintes des consommateurs concernant des procédures cosmétiques non chirurgicales émanaient de professionnels non médicaux.

Cette lacune réglementaire est surprenante et préoccupante compte tenu de la nature (et des conséquences potentielles) de ces procédures. Bien qu’il s’agisse de procédures non chirurgicales, il existe néanmoins un grand potentiel de préjudice et, éventuellement, des possibilités de recours limitées.

Les appels à une plus grande réglementation et à une meilleure protection des consommateurs ont circulé pendant de nombreuses années après l’échec des tentatives d’autorégulation dans le secteur. En 2013, l’examen du Keogh à l’échelle du Royaume-Uni a mis en évidence le manque de réglementation de ce secteur et a suscité des appels en faveur d’un nouveau cadre législatif.

En 2015, le Scottish Cosmetic Interventions Expert Group (SCIEG) a été créé pour étudier la réglementation des procédures cosmétiques non chirurgicales. Il a recommandé une approche progressive de la réglementation, dont la première phase concerne les cliniques indépendantes gérées par des professionnels de la santé. Depuis 2016, ces cliniques sont réglementées par Healthcare Improvement Scotland (HIS).